Depuis que le pronom neutre hen a fait sa percée en Suède, les incidents liés à son usage se multiplient. Dernier en date, une institutrice qui refusait de l’employer dans sa classe s’est vue licencier et l’école devra s’acquitter d’une amende de 15 000 euros envers un élève !
Dans quel monde a-t-on basculé ? La cause LGBT fait-elle désormais loi ? L’endoctrinement est en tout cas en marche ! Retour sur ce cas… d’école !
Selma Gamaleldin, jeune enseignante à l’école Solvik pour les CP (pédagogie Waldorf, méthode Rudolf Steiner, les anthroposophes) à Järna (50 km au sud-ouest de Stockholm), a refusé d’avoir recours au pronom neutre hen en classe. Ce sont les parents d’un jeune élève de sept ans qui exigeaient que la maîtresse s’adresse à leurs fils en employant le pronom hen, au lieu de han (il) ou hon (elle), vu que l’enfant était aux dires des parents, binaire. Ni garçon, ni fille… pratique ! La direction de l’école décide alors de licencier Selma qui en appelle aux syndicats qui ne peuvent que se plier aux décisions du médiateur contre les discriminations qui a estimé que l’école n’avait pas agi suffisamment vite pour s’exécuter créant de facto une situation discriminatoire pour l’élève. C’est la double peine. Enseignante licenciée et dommages intérêts (exorbitants) pour les plaignants offensés (quand on pense que les victimes d’agressions sexuelles n’obtiennent que des dédommagements dérisoires !).
Le médiateur a-t-il bien jugé la situation ? On est en droit de se poser la question. Certes, depuis 2015, le pronom hen est passé dans le langage courant, adoubé par l’académie suédoise mais est en réalité très peu usité. En outre, l’enseignante ne s’était pas soumise à la demande des parents pour ne pas traumatiser l’élève dans son devenir. On ne pense pas à la place des LGBT, na !
Comme se le demandait très justement un journaliste du Canard enchaîné : Pourquoi tant de hen ?