Évoquer les moustiques au cœur de l’hiver peut paraître incongru, mais la recherche se moquant éperdument des saisons, c’est durant cette période des frimas que des chercheurs suédois ont décidé de publier leurs travaux sur le sort en devenir des culicidés, cette plaie pour l’humain.
Et que proposent-ils à part le légendaire Fly-Tox ? Une sorte de cocktail à base de jus de betteraves, d’une molécule spécifique et de quelques ajouts de toxines pour éradiquer de manière radicale l’insecte honni et uniquement lui. Finis les pesticides ? Il ne faut pas rêver. Le leurre en est au stade du laboratoire, il va falloir passer aux travaux pratiques in situ. Comment et quand ? Sans vouloir se piquer de pratique divinatoire, ce ne sera pas demain la veille, mais ne désespérons pas, les maladies transmises par le moustique et notamment la dengue, le paludisme et autres n’ont qu’à bien se tenir à termes.
En Suède, il n’y a ni malaria ni chikungunya, mais énormément de moustiques. Les empoisonner à la décoction écolo-compatible de jus de betteraves, qui s’en plaindrait ? Pas les bêtes (et surtout les rennes), ni Homo Sapiens Sapiens ! Est-ce vraiment wok tout ça ?