Ourserie que tout ça, prétendent les chasseurs d’ours face au tollé que suscitent les quotas accordés par l’agence suédoise pour la protection de la nature pour l’abattage 2024 des ours brun. 486 ours devraient être décimés, soit environ 20 % de la population totale de ce plantigrade qui s’élevait en 2023 à quelque 2 450 têtes. Le gouvernement table sur une population « idéale » de 1 400 ours. Ineptie, clament les défenseurs de la nature qui estiment, eux, qu’en deçà de 2 400 ours, la survie de l’espèce est hautement menacée. Qu’est-ce que ce serait si l’espèce n’était pas strictement protégée par les instances de l’Union européenne !?! Pour mémoire, le carnage d’abattage de l’an passé était de 722 bêtes !

Ainsi, du 21 août au 15 octobre, les ours ont intérêt à sauver leur peau pour ne pas finir en trophée-carpette ! Les autorités suédoises se moquent des règles européennes et n’en font qu’à leur aise, arguant une prétendue régulation de la population d’ursidés. Que risque le royaume, en fait ? Apparemment, pas grand-chose. Et ce ne sont certainement pas les dégâts causés par les ours qui peuvent être mis en avant pour justifier le massacre de 2023 et celui en devenir pour 2024 : 11 moutons tués en 2022 attribués aux ours et deux personnes en un siècle (deux chasseurs comme de bien entendu). Qui est le plus mal léché ?