« Il n’y a pas de putains, il n’y a que des femmes qui travaillent ! », une affirmation qu’aurait pu lancer Virginie Despentes dans son King Kong Théorie. Et, dans cet ordre d’idées, si ces dames travaillent, elles doivent en toute logique être soumis à l’impôt ! Ainsi, l’État suédois, en bon luthérien protestant visant à l’égalité veut taxer la prostitution pour être en phase avec ses règlements fiscaux. Aucune raison donc que ce « service » échappe à une taxation.
Comprenne qui pourra, mais en Suède, vendre des services sexuels est légal, mais les acheter est illégal. Vice et vertu s’entremêlant. Les travailleurs du sexe sont tenus de déclarer leurs « revenus » s’ils veulent bénéficier des avantages sociaux de l’État-providence. Un exercice de comptabilité du paiement à l’acte qui demande une rigueur extrême eu égard aux services rendus. Casse-tête garanti pour les différentes tarifications inhérentes aux prestations fournies ! Sexe, taxe et fourberie, une mauvaise passe pour ceux et celles que la loi veut protéger de l’exploitation ! Un comble, c’est l’État qui racole !