La population suédoise, toutes tranches d’âge confondues, s’enrobe, prend du poids, victime de la malbouffe et d’habitudes de plus en plus sédentaires.

Une récente étude menée, entre autres, par des obésiologues, révèle que l’IMC (l’Indice de Masse Corporelle) des enfants suédois en âge préscolaire a augmenté durant la pandémie de Covid. Ainsi, chez les fillettes de trois ans, la proportion d’obèses est passée de 2,8 % avant la pandémie à 3, 9 % durant celle-ci. Chez les garçonnets du même âge, elle est moins sensible, de 2,4 % à 2,6 %.

Chez les quatre ans, on constate une poussée généralisée du surpoids durant cette période alors que cette tendance ne se retrouve pas chez les cinq ans.

Mais de manière générale, le surpoids et l’obésité sont des phénomènes de plus en plus marquants dans la société suédoise. 52 % des 16 -84 ans sont en surpoids (58 % chez les hommes et 46 % chez les femmes). Et la courbe ne fait qu’augmenter d’année en année. Indépendamment des risques évidents sur la santé (diabète, maladies cardiaques, différentes formes de cancer, etc.), cette maladie, car c’en est une, coûte un pognon de dingue à la société. Les autorités ont beau tenter d’interférer, les résultats ne sont pas probants.  Il est vrai que dans cette société hyper matérialiste de surconsommation, faire changer les comportements relève d’une sinécure. Le poids des conventions n’est pas prêt de faire pencher la balance vers une modération pondérale ! Pas une mince affaire avec d’aussi gros problèmes en vue !