Les loups vivant en Suède ont du mouron à se faire. Le royaume en dénombre, selon l’agence suédoise de protection de l’environnement, 370, répartis du nord au sud. Et là, il y a un loup ! En effet, pour les autorités suédoises, le pays ne peut en héberger (!) plus de 270. 100 de trop donc. Attention à ne pas se tirer une balle dans le pied ! Chasseurs, en joue ! 100 trophées vous attendent ! De quoi faire de belles chapkas !

Autres espèces menacées : ours brun, lynx, gloutons et autres castors… Les ours seraient au nombre de 2 800 (ils se reproduisent relativement vite, ils n’étaient qu’une poignée dans les années 1970) mais leur cheptel est trop élevé surtout pour les éleveurs samis dont les rennes tombent apparemment facilement dans leurs griffes.

Les lynx, le ministère de l’environnement les ont à l’œil. Entre 1 000 et 1 400 animaux recensés. Là aussi, trop nombreux. Quant aux gloutons, ils sont quelques centaines et gêneraient grandement !

Les ongulés ne sont pas en reste ! Le quota d’abattage pour les élans reste de 100 000 par an (il n’est jamais atteint). Chevreuils et cerfs causent trop d’accidents de la route, une conclusion s’impose. Tout comme les sangliers qui prennent trop d’aise. Sur un territoire pratiquement grand comme la France, avec une population de 9 millions d’habitants, les animaux sauvages n’ont apparemment pas leur place. Hormis un peu de bidoche exotique, c’est vrai que pour bon nombre ils coûtent nettement plus que ce qu’ils rapportent, et ça, même dans un pays à la protection sociale poussée, ça ne passe pas !