Avec un score de 6,9 % aux élections législatives de septembre dernier, les Verts gouvernent désormais avec les Sociaux-démocrates. Ont-ils raison de s’être engagés de la sorte, plutôt que rester dans l’opposition ? L’avenir nous le dira. En attendant, ils avalent déjà des couleuvres. La verte Åsa Romson, ministre de l’environnement et du climat, vice-premier ministre, porte-parole du mouvement des écolos, vient de se faire épingler pour avoir fait ce qu’elle défend aux autres de faire : saloper la nature ! Que lui reproche-t-on au juste ? Åsa vit sur un gros bateau en bois, ancré au cœur de la capitale, avec son copain. Récemment, pour des raisons évidentes d’entretien, ils ont repeint la partie immergée de la coque de leur navire. Ils ont eu recours pour cela à un antifouling (qui empêche les dépôts d’organismes indésirables). Manque de pot, cette peinture toxique à base de cuivre a des effets néfastes sur l’environnement et, à ce titre, interdite pour ce type de bâtiment. Åsa, qui a réponse à tout, prétend que c’est son copain qui a acheté la peinture et qu’elle n’était au courant de rien. S’ajoute à cette indélicatesse, le fait que le bateau tourne au diesel vert (agriculture) et que ses propriétaires n’ont, d’une part, pas le droit de le faire et, d’autre part, pas acquitté les taxes s’y rapportant. Là aussi, réponse floue… Åsa est peut être daltonienne… du rouge ou du vert ? Troisième bourre, les eaux dites grises du navire (bain, vaisselle, linge) sont rejetées directement dans la Baltique, alors que les Verts braillent à qui veut les entendre que ce n’est pas civique et devrait être réglementé. Pour les toilettes, on espère qu’ils ont un sens plus aigu du respect de la nature.
On connaît des ministres qui pour bien moins que ça se sont retrouvés à ramer à contre-courant !